L’image de la Femme Francophone en Égypte: Entre la Fiction et la Réalité; à la Lumière des Théories Imagologiques et les Perspectives Socioculturelles du CECRL

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المؤلف

Département de la langue et littérature françaises, Faculté des sciences humaines, Université d'al-Azhar, le Caire, Égypte

المستخلص

Snobe, avec un chapeau à l’européenne sur la tête, des petits gants dans les mains, voici l’image de Bakiza Hanem el-Daramali, présentée dans une série télévisée égyptienne intitulée Bakiza w Zaghloul, au cours des années 1980. Depuis la diffusion de cette série, le personnage de Bakiza devient un stéréotype de la femme francophone en Égypte. D’ailleurs, pendant la même période, des grandes figures féminines et francophones brillent dans le ciel égyptien, comme Inji Aflatoun. 35 ans plus tard, cette image de Bakiza sera renouvelée en 2022 avec le personnage de Farida Hanem el-Hamamsi, dans Ahlam Saida, malgré la présence imminente des femmes francophones dans tous les domaines de la société égyptienne, comme Amina Rachid. En mobilisant une méthodologie comparatiste de l’imagologie, nous cherchons à mettre en relation quatre figures féminines de l’Egypte du XXè siècle, puisées à l’art télévisé, mais aussi à la littérature. D’une part, deux personnages fictifs dont Bakiza Hanem et Farida Hanem. D’autre part, nous étudions deux modèles féminins tangibles, à travers deux monographies, dont Madame Inji Aflatoun d’après Mothakerat Inji Aflatoun, 1993, de Saïd Khayyal, outre la figure de Madame Amina Rachid dans la monographie intitulée La traversée vers l’autre, 2020, de Salma Moubarak. Est-ce qu’une francophone égyptienne réussit à traverser les frontières entre les classes sociales dépourvues d’une éducation à la française dont les valeurs socioculturelles sont mentionnées comme condition inaliénable par le CECRL et les théories qui en découlent ?

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