Malgré son penchant pour le purisme, la langue française ne s’est jamais enfermée dans son ghetto nationaliste. Elle s’est enrichie à l’aide d’une foule des mots débarqués de plusieurs langues. Parmi ces langues, l’anglais parait souverain : la majorité écrasante des emprunts dont regorge notre corpus s’avère être des anglicismes. Il ne se limite pas au plan morphologique, mais se manifeste également dans les autres composantes de la langue française (syntaxe, phonétique et sémantique). Si la pénurie lexicale rend certains emprunts nécessaires, d’autres dont le nombre est important semblent linguistiquement inutiles en présence de leurs équivalents français. Cependant, il faut se méfier de considérer ces emprunts comme des indices de l’effacement identitaire de la langue française. Au contraire, ces venants d’ailleurs ne font que manifester le génie du français capable de développer des stratégies d’absorption pour tout ce qui lui est étranger.
Zaki, Nirvana. (2017). L’emprunt dans le discours du cybermarketing : le cas des publipostages. مجلة البحث العلمي في الآداب, 18(5), 1-28. doi: 10.21608/jssa.2017.11196
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Nirvana Zaki. "L’emprunt dans le discours du cybermarketing : le cas des publipostages". مجلة البحث العلمي في الآداب, 18, 5, 2017, 1-28. doi: 10.21608/jssa.2017.11196
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Zaki, Nirvana. (2017). 'L’emprunt dans le discours du cybermarketing : le cas des publipostages', مجلة البحث العلمي في الآداب, 18(5), pp. 1-28. doi: 10.21608/jssa.2017.11196
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Zaki, Nirvana. L’emprunt dans le discours du cybermarketing : le cas des publipostages. مجلة البحث العلمي في الآداب, 2017; 18(5): 1-28. doi: 10.21608/jssa.2017.11196